Les systèmes de notation généralisés (crédit social de Chine ou notations mutuelle des conducteurices et client·e·s sur Uber) me renforcent dans l’idée que la question du contrôle des données personnelles ne peut être de la seule responsabilité des individu·e·s.
Ça n’est que collectivement, via la politique, que l’on pourra fixer des règles pour contrôler (interdire ?) la création et l‘utilisation de ces données. Et il faudrait le faire avant qu’il ne soit trop tard.
Si tu ne contrôles pas tes données, on te contrôlera par tes données.
Si nous, société, ne contrôlons pas nos données, on nous contrôlera par nos données.
De plus en plus, les données sont ce qui fixe le cap de nos vies individuelles et collectives. Perdre le contrôle de nos données, c’est confier la barre à qui voudra la prendre.
@clochix Il y a cet article de février 2018 relayé sur le blog de @Calimaq qui semble aller dans le même sens que ce que tu écris.
Il y a encore du boulot pour trouver un bon équilibre dans la gestion des données personnelles :)
https://scinfolex.com/2018/02/05/pour-une-protection-sociale-des-donnees-personnelles/
